Il est question dans ce livre de la spécificité du Masculin de la femme, qui n’a rien à envier au masculin de l’homme sur lequel reposent la culture patriarcale et la condition féminine qui en a découlé. Elle rappelle aux lectrices et aux lecteurs que la femme est une nature qui fait l’expérience de l’Esprit quand l’homme est un esprit qui fait l’expérience de la Nature.

En conséquence la psychologie de la femme diffère de la psychologie de l’homme et cette différence impose, non pas un principe d’égalité, mais un principe de singularité respectif et respecté.

Le masculin de la femme connu chez les jungiens sous le nom d’Animus est spécifique ; mais la femme moderne s’est éloignée de cette singularité, pour endosser le masculin de l’homme, faisant ainsi le jeu de la culture patriarcale dont nous sommes avisés du statut qui lui a réservé. Mais se statut limité n’incombe pas exclusivement à la culture et à l’histoire, la femme y a contribué dans l’ignorance de sa vie psychique et de l’influence déterminante de l’Animus.

Dans ce livre, l'auteure explore cette influence et rend aux femmes le complément d’âme qu’elles vont chercher chez un partenaire extérieur, en vain, ou de façon illusoire. La reconnaissance puis le dialogue avec ce masculin intériorisé assurent aux femmes une autonomie psychoaffective qui l’éloigne de la maltraitance à laquelle elles consentent depuis des siècles. ; et apaisent les tensions avec le sexe opposé qui en cas ne peut remplacer l’Animus.

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La maturité psychoaffective, vivre le couple ou vivre en couple

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