Le jeudi 28 septembre 2023
Le fil rouge des ateliers est l'individuation
Les mythes et les contes rendent compte de la vie des archétypes
Thématiques
Ces ateliers privilégient une pédagogie interactive,
toutes vos questions sont les bienvenues
Atelier Esprit et Matière en ligne
Atelier du jeudi 26 novembre 2020
Le Processus d’individuation
et
le conflit irréductible: haine et amour
L'Ombre
« Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. », Carl Gustav Jung
Les faces cachées du Moi
L’ atelier sur l’Ombre interroge les faces cachées du Moi, dont la genèse retrace à l’identique l’avènement du monde.
L’Ombre est un principe métaphysique. Reconnue par de nombreuses traditions , elle ne s’oppose pas à la lumière , elle en est la matrice.
En tant qu’ archétype jungien elle est une composante dynamique de la psychéqui se forme en opposition avec l’activité du conscient. Elle est personnelle à l’individu et en même temps une déclinaison de l’ombre collective.
Le Processus Alchimique
Le Moi en quête du Soi
« Le miracle de l’alchimie correspond à la nature la plus fondamentale de l’homme, celle de coïncider d’une façon vivante et absolue avec tout ce qui est » Khalil Gibran
L’atelier sur le processus alchimique aborde les apports de la tradition alchimique à la psychologie moderne et interroge sur le parallélisme existant entre l’inconnu de la matière et l’inconnu de la psyché.
Le processus alchimique est à la matière ce que le processus d’individuation est à la psyché.Les grands principes de l’alchimie médiévale y sont abordés, ce qui permet de comprendre pourquoi Jung a trouvé dans cette approche les fondements théoriques de son expérience personnelle et de la psychologie des profondeurs
Il est l’ancêtre de la psychologie moderne. En effet, très loin de la réputation sulfureuse qui lui a été faite, l’alchimie se révèle une quête pertinente de la connaissance du Soi à travers soi.
L'Altérité Psychique
Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. »
Antoine de Saint Exupéry
Moi et l’autre à travers le mythe d’Abel et Caïn
L’atelier sur l’altérité psychique aborde l’émergence de l’altérité à travers les différents stades d’évolution de la psyché, de l’enfance à l’adulte, de la fusion à la triangulation ; et interroge sur la place que nos schémas intra psychiques laisse à l’autre. Nous sommes sollicités dès les premiers âges de la vie à résoudre cette équation : l’autre égale, une présence, une absence, une figuration, une menace, un danger, etc. La réponse issue de nos expériences psychoaffectives va conditionner notre rapport à l’autre et à tout autre.
L’altérité psychique est la signature de la maturité psychoaffective. L’autre est une notion qui encombre dès lors qu’elle vient tourmenter la peur du manque à laquelle est exposé un individu qui manque de lui-même et à qui le Grand autre manque.
Le mythe d’Abel et Caïn est une métahistoire qui nous restitue le dénouement dramatique d’une altérité qui ne s’est pas trouvée.
L'Individuation
« Trop d’animalité défigure l’homme civilisé, trop de civilisation crée des animaux malades », Carl Gustav Jung
Le principe dynamique de la psyché
L’atelier sur le Processus d’Individuation aborde, les mécanismes du processus d’individuation, son aboutissement, sa mise en échec et sa contribution à l’évolution de la psyché collective par la réduction de l’individualisme. Il interroge le processus de croissance qui est à l’œuvre au sein de la psyché. Une pulsion de réalisation dynamise la psyché humaine qui ne peut pas se soustraire à sa croissance. Elle peut seulement l’entraver, la retarder par le biais des mécanismes de défense, de la rigidité des représentations, et surtout de l’ignorance du principe de la métamorphose qui fait loi tant au plan biologique que psychologique.
Le Processus d’Individuation a pour aboutissement la complétude et non la perfection qui reste l’apanage d’un Moi idéalisé.
Trois grands mythes rendent compte de la vie des archétypes qui interagissent dans ce processus d’émancipation de la psyché collective au profit de la psyché individuelle.
Le processus d’individuation à travers le mythe de l’Exode
Le processus d'individuation à travers le mythe d'Oedipe
Le processus d’individuation à travers le mythe des 12 travaux d’Hercule.
Le Processus d'Individuation à travers le mythe de l'Exode
Rabelais dans son Pantagruel en 1542 : « Mais parce que, selon le saige Salomon, Sapience n’entre poinct en âme malivole, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme, il te convient servir, aymer, et craindre Dieu, et en lui mettre toutes les pensées et tout ton espoir ; et par foi formée de charité, estre à lui adjoinct, en sorte que jamais n’en soys désemparé par péché ».
Cet atelier propose une relecture d'un des grands mythes fondateurs de la culture judéo-chrétienne.
Il présente l'Exode et les 10 plaies d'Egypte comme les étapes d'un Processus d'Individuation d'un collectif, comme d'un individu.
Il fait un constat sur une condition humaine dans l'errance car ignorante de la nature ontologique de l'être.
Masculin & Féminin
« Faisons un Adam, dit Élohim dans notre image, capable de notre ressemblance. Élohim crée l’Adam, dans son image, il crée lui, mâle et femelle, il crée eux ». traduction du livre de la Genèse , chapitre 1 d' Annick de SOUZENELLE
La psyché androgyne
Cet atelier aborde , l’organisation énergétique de la psyché qui repose intégralement sur la tension entre ces deux pôles « Masculin/Féminin », distincts, mais pas séparés comme l’indique si bien le Taoïsme. Il envisage le processus d’individuation comme l’intégration des deux moitiés de la psyché. En effet la tension entre le féminin et le masculin constitue la base même du psychisme humain.
C’est un principe fondateur de la Création et de la vie psychique. Tous les mythes de la Création quelque soit les cultures, font état d’une scission au sein de l’unité principielle.
Le mythe de Tirésias et le mythe de Platon rendent compte de cette unité première qui s’est polarisée entre le Masculin et le Féminin.
Les Archétypes Jungiens
« Ils sont une forme symbolique qui entre en fonctions partout où n’existe encore aucun concept conscient », Carl Gustave Jung
La fonction de l’archétype dans la vie psychique
L’atelier sur le thème des archétypes aborde comment les six archétypes jungiens constitutifs de sa représentation de l’appareil psychique interagissent au sein de la psyché, pour le meilleur comme pour le pire. Il interroge cette notion qui reste obscure pour les non-initiés à la psychologie des profondeurs. Ils sont pourtant l’essence même des courants de vie qui traversent la psyché humaine et une clé de lecture formidable pour comprendre les débordements de cette dernière.
Ils ne sont pas directement accessibles par l’expérience et échappent à toute conceptualisation. Le conscient peut les appréhender par la voie des mythes, des rêves et de symboles.
Éros
« La psychologie de la femme repose sur le principe du grand Éros qui unit et sépare, tandis que l’homme s’attache, depuis toujours, au Logos comme principe suprême », Carl Gustave Jung
La voie du milieu par l’union des contraires
L’atelier sur l’Éros aborde dans une pédagogie interactive, l’union des contraires par la voie du milieu comme l’une des caractéristiques les plus fondamentales de l’expérience intérieure. Il propose d’étudier l’Éros dans tous ses états et de restituer sa finalité première dont il a été détourné : la totalité psychique par la conjonction des opposés.
L’Éros est une force de cohésion qui travaille à maintenir l’unité et l’intégrité de la psyché. Pour Jung, il a une fonction de relation qui permet le dialogue entre le conscient et l’inconscient. De ce dialogue émerge un nouvel être unifié, émancipé des forces chaotiques de l’inconscient et donc de la psyché collective.
Dieu de l’amour et de la puissance créatrice il est le plus beau des dieux immortels nous dit Hésiode.
Le mythe de l’âne d’or d’Apulée en 161 A J-C rend compte avec une très grande précision des écueils rencontrés par Psyché dans sa quête de l’Éros dont elle est déjà l’épouse.
L'Acceptation
« L’acceptation nous affranchit immédiatement de ce que nous acceptons », Jean KLEIN
Cesser de rentrer en résistance avec ce qui est
L’atelier sur l’Acceptation aborde dans une pédagogie interactive, les mécanismes intrapsychiques qui nous font entrer en résistance avec ce qui est, comme l’attachement et l’identification. Il interroge la vraie nature de l’être, qui est ouverture, disponibilité, détente, gratitude, santé ; et la réalité de nos oppositions, crispations, refus, tensions et récriminations à l’égard de la vie qui manquerait de bienveillance à notre endroit.
Il existe une issue à cette inhumanité que nous nous imposons en accumulant des oui psychologiques d’individus, enclins à privilégier ce qu’ils voudraient qui soit au détriment de ce qui est. L’acceptation est un oui organique à ce qui est . La vie s’exprime dans le corps et par le corps, et quand notre pensée s’approprie les sensations, alors le psychologique nous embrouille et avec lui la réalité.
Le mythe de Job restitue ce long apprentissage de l’acceptation qui ne porte pas sur la chose à accepter, mais sur l’acceptation elle-même.
Animus & Anima
« L’homme moderne n’a rien trouvé qui remplace la protection contre l’inconscient que la mère apportait, que la mère signifiait. C’est pourquoi il modèle inconsciemment son idéal de mariage de telle sorte que sa femme soit amenée si possible à pouvoir assumer le rôle magique de la mère… ».
Carl Gustave Jung
La nostalgie de l’autre polarité, indispensable à la plénitude
L’atelier sur l’Anima Animus aborde dans une pédagogie interactive, l’étude approfondie de l’archétype sexuel jungien. L’archétype sexuel est de sexe opposé à l’individu sexué. Ainsi, l’Animus est la personnification masculine de l’inconscient de la femme, et l’Anima est la personnification féminine de l’homme.
La libération de l’Anima de l’image de la mère constitue un enjeu majeur de l’évolution psychique de l’homme adulte, qui cesse alors d’être un petit garçon. Il en est de même pour la libération de l’Animus de l’image du père pour qu’advienne la femme adulte et que cessent les comportements de petite fille.
Cette libération est le gage de la totalité psychique dont chacun a gardé la nostalgie dans les profondeurs de son inconscient, tant il est vrai que les hommes et les femmes ne sont que la moitié d’une histoire.
L'Archétype des archétypes
« Dans les profondeurs de l’âme humaine, la voix du Créateur appelle sans cesse. », Rav Kook
Unus Mondus, ou l'archétype du sens
L’atelier sur l’Archétype des archétypes selon la Kabbale, aborde dans une pédagogie interactive, un rapprochement entre l’Unus Mondus de Jung, archétype de l’Unité, et le Yod de la tradition mystique juive.
La Kabbale est la version ésotérique du judaïsme et constitue une clé de lecture de l’Univers et de la condition humaine. Cette approche, au-delà de sa complexité, offre un modèle d’appareil psychique à travers l’arbre de vie et de nombreuses similitudes avec l’analyse psychologique de Jung.
La loi d’Amour, attraction/répulsion que nous connaissons sous le nom d’Éros, est fondamentale dans la Kabbale, car selon cette tradition le monde repose sur la relation du Féminin et du Masculin. Le Masculin s’exprime dans l’expansion de la Lumière, et le Féminin dans son assignation à résidence : la shekhina.
Les origines métaphysiques de la Souffrance
« L’homme devenu transparent à l’essence divine inhérente à son être est une personne »
K.B Durkheim
L’errance de l’homme coupé de son intériorité
L’atelier sur les origines métaphysiques de la souffrance aborde dans une pédagogie interactive, la distinction entre la douleur, la souffrance et l’épreuve.
De même qu’il interroge l’immaturité psychoaffective du genre humain, il en nomme l’origine qu’il lie à la problématique de l’attachement et son arborescence : l’intolérance à la frustration, le déficit d’autonomie, l’avidité du Moi. Si l’attachement est un besoin vital pour le bébé, il est une pathologie du lien pour un adulte.
Il interroge le statut « d’être abouti » que l’homme moderne s’est octroyé au prétexte qu’il pense. Coupé de sa nature ontologique, l’homme est livré à ses pulsions et compense son inconsistance identitaire par le pouvoir, la possession et la consommation.
La Thérapie Psychosociale
« Ce que l’on crée en soi se reflète toujours à l’extérieur de soi. C’est là la loi de l’univers. », Bhakti Gawain
La psyché au travail
L’atelier sur la Thérapie psychosociale mène une réflexion, dans une pédagogie interactive, autour de ce qui se rejoue au sein des organisations qui relèvent de la dynamique intrapsychique de ses acteurs.
Il interroge la conception de l’homme que véhiculent les systèmes économiques, les organisations et les métiers d’accompagnement.
Il développe une approche aux frontières du psychique et du social et réconcilie deux univers dont les exigences sont opposées : Psyché et l’Entreprise.
La société actuelle est confrontée à une remise en cause des valeurs sociétales comme le travail, la croissance, la morale économique, l’éthique et la place faite à l’Autre.
La Mort et le processus du mourir
« Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. », Victor Hugo
La fonction psychique de Thanatos
L’atelier sur la Mort aborde ce que nous savons de la mort aujourd’hui et sur ce qui en est dit dans les différents courants philosophiques et religieux.
C’est une exploration des réponses possibles qui sont apportées à cette grande question de la mort : la sienne et celles des autres. Elle est une réalité non négociable à l’origine de vécus insoutenables.
Il met l’accent sur le caractère intraitable et redouté de la mort tant quelle est opposée à la vie, alors que son autre polarité est la naissance. En effet c’est un abus de langage que d’opposer la mort à la vie. Cette dernière l’intègre. De la même façon que dans la vie psychique une force de cohésion affronte une force de dislocation ; de cette tension née la vie psychique.
Il est plutôt question dans cet atelier du processus de mourir, dont le corollaire est la reconnaissance d’un principe d’animation de la matière, nommé âme ou psyché.
Le Masochisme, archétype de la reliance
" l’homme prend sur lui-même le devoir de réaliser l’œuvre de rachat, l’opus, et il attribue l’état de souffrance et le besoin de rédemption qui en découlent à l’anima mundi emprisonnée dans la matière », Carl Gustave Jung
La fonction psychique de la pulsion de religiosité
L’atelier sur le Masochisme, aborde ce concept sous un autre angle, celui de la pulsion de la religiosité.
Nous sommes accoutumés à une compréhension approximative de ce concept du masochisme. Il est récent, et cet atelier, à l'instar de Jung lui préfère des mots autrement plus précis, comme souffrance, sacrifice, métanoïa. L'homme aspire a être relié à plus grand que lui.
Il questionne à travers de multiples exemples historiques, le rapport de l'homme à la souffrance, de l'utilité de cette dernière; réhabilite la notion de sacrifice, faire le sacré ; re situe le mal comme une nécessité ontologique, sans pour autant en faire l'apologie.
Il s'appuie sur différents courants traditionnels pour éclairer cette aspiration de l'homme à l'universel , qui, des profondeurs de son inconscient exige des ruptures, des renoncements et une transformation de ses préoccupations exclusivement narcissiques, au bénéfice d'une conscience supérieure qu'il est sommé de réaliser.
"Que disent vos rêves ? "
"Que disent vos rêves?", Carl Gustave Jung
Cet atelier est mensuel et s'inscrit dans un cycle de 8 séances , consacrées à une initiation au langage de l'inconscient par l'analyse des rêves des participants ou de leurs patients le cas échéant.
Un engagement sur les 8 séances est demandé, car il s'agit d'un groupe didactique et intégratif et le nombre de participants est limité à 10.
La fonction onirique est une correspondance entre le conscient et l'inconscient trop souvent méconnue et pourtant ce dialogue est un facteur de stabilité mentale et psychique.
Nos rêves transmettent des informations de la partie instinctive à la partie rationnelle de l’esprit humain afin qu’il s’enrichisse du langage oublié des instincts, et intègre qu’il se leurre en pensant que la répression entraîne la suppression.
La neurobiologie moderne nous confirme que le rêve se déclenche à partir des structures profondes et instinctives du système nerveux central.
Pour Jung les symboles du rêve n'ont pas un sens caché.
En ce sens, ils n'ont pas à être interprétés. Ils ne sont pas exclusivement l’expression d’un désir refoulé mais ils témoignent d’un processus de transformation de la personnalité, présent dans l’inconscient du rêveur et qu’il a appelé « processus d’individuation ».
Pour plus d'informations
Le Processus d'Individuation à travers le mythe d'Œdipe
De nombreuses mythologies rendent compte de la vie des archétypes et leurs héros témoignent le plus souvent d’une double ascendance : terrestre et céleste.
Tout mortel a vocation à accéder à l’immortalité et pour cela il doit suivre un chemin initiatique ou un Processus d’Individuation au cours duquel les dieux de l’Olympe vont éprouver son âme et ses réelles aspirations.
Œdipe fait parti des héros de la mythologie qui sont élevés au rang d'immortel après qu'ils aient surmonté les épreuves ou l'initiation imposées par les Dieux de l'Olympe......
La maturité psychoaffective, vivre le couple ou vivre en couple
« Nul ne peut faire l’expérience du Soi s’il ne se confronte à un autre. »Carl Gustave Jung
La psyché a une aspiration naturelle à l'unité et à la complétude.
Ce qui est à l’œuvre au sein d’un couple, c’est le processus d’individuation, fil conducteur de l’ensemble des ateliers Esprit et Matière.
Cet atelier aborde le sujet sensible de la maturité psychoaffective qui s’exprime dans un couple.
J’entends par la formule vivre en couple : le besoin d’un être unique, pour qui je suis unique et qui puisse répondre à un besoin de fusion.
Pour ce qui est de la formule vivre le couple, elle répond à un besoin de communion même si elle partage avec la première le besoin d’un être unique, pour qui je suis unique.
Chacune de ces deux versions obéit à une dynamique qui lui est propre et correspond à des représentations imposées par la culture dominante de chaque époque.
La bisexualité psychique à l’œuvre dans le couple est étudiée dans cet atelier à travers les notions d’Anima et d’Animus. Ils seront considérés comme des partenaires intérieures, gage d’une complétude psychique qu’aucun partenaire extérieur ne peut assurer.
Le couple demeure une aspiration universelle. Il s’agit dans cet atelier de préciser à quelle finalité inconsciente il obéit et d’évaluer le coût psychique de cette ignorance.
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© Cree - Dominique Baumgartner 2017